Voyez, votre entreprise est comme un organisme vivant, elle a des hauts, des bas et tous les jours des petits couacs. Dans le cas contraire, votre entreprise serait morte…. Vous voyez les dysfonctionnements autrement là? Bien
Voilà pour le rêve pieux. Dans la réalité, quand une défaillance survient, c’est plutôt tous aux abris!! Avec son florilège de « ce n’est pas ma faute, on ne me donne pas les moyens nécessaires…. » « c’est au manager de contrôler si c’est ok avant d’envoyer au client…. ».
Or dans une démarche qualité, et pour l’efficacité de l’entreprise, il est essentiel de travailler sur les non-conformités. Ce qui se révèle parfois un vrai parcours du combattant! La recherche des causes profondes peut se transformer en tribunal avec d’un côté la(les) victime(s) et de l’autre le(s) accusé(s)…. Or, la gestion des non-conformités c’est avant tout se comporter en adulte (et je vous assure que j’ai assisté à de vraies cours de maternelles!).
La gestion des non-conformités demande de
Alors comment faire pour dédramatiser? Ce que je vous conseille, c’est de rendre aux défaillances leurs titres de noblesse. Reconnaitre des non-conformités est un des meilleurs moyens de progresser. L’amélioration de votre organisation passe par la gestion et l’apprentissage de vos erreurs.
Je vous citerai en exemple, une directrice de projet qui a instauré comme indicateur l’obligation de déclarer au moins une non-conformité par projet. Ça permet de dédramatiser, de libérer la parole. Alors bien sûr si vous commencez à avoir des dizaines de défaillances par projet, vous avez d’urgence des choses à régler (appelez moi 😉).
Mais à l’inverse : 0 non-conformités. Inquiétez-vous…. On vous ment, on vous cache des choses. Et vous ne savez pas ce qui se passe dans votre entreprise.