Mais d’abord, posons le décor.
Ambiance détendue, des collaborateurs ravis de travailler pour vous, des dossiers qui se déroulent sans accros.
Vous y êtes, le rêve non? Et oui mais c’est là où ça pique, c’est un rêve. Debout maintenant! Parce que vous avez 10 réunions de 30mn chacune aujourd’hui, un déjeuner client et une soirée au club de l’innovation. Pas le temps de rêver. Ni de réfléchir à votre stratégie ou de gérer le moindre imprévus d’ailleurs. Mais c’est normal, c’est la vie de dirigeant. C’est normal….ça l’est?
Selon moi, pas vraiment. Alors d’accord, il est peut-être quelque peu utopique de s’imaginer qu’on peut être zen quand on dirige une entreprise. Mais enfin faut-il forcément être sous l’eau constamment, passer ses journées à souffler pour évacuer (un peu) le stress, être partout et finalement nulle part.
Avant de penser à développer la médiation en entreprise (ce qui par ailleurs est très bien), commencez par le début : l’organisation interne de votre entreprise.
Voyons ensemble, en 4 étapes, comment (ré) injecter du zen dans votre business. Pour vous, pour vos collaborateurs, et aussi pour la performance de votre entreprise.
Le but : ne pas courir dans toutes les directions, tous les lièvres à la fois. Je vous invite très fortement à fixer quelques grands axes principaux (3 ou 4 maximum) que vous voulez suivre pour les disons 5 années à venir. Je serai même tenter de vous dire de n’en développer qu’un seul par an, histoire de ne pas courir tous les lièvres à la fois. Mais bon tout dépend de l’axe de travail et de la taille de votre entreprise.
Attention, fixez vos objectifs en fonction de l’environnement dans lequel évolue votre entreprise. Et surveillez régulièrement (vous aurez le temps) pour éventuellement ajuster la voilure si besoin.
Ensuite répercutez ces axes de travail à vos équipes : vos managers et puis à chaque collaborateurs. Chacun sait donc où vous les amenez et ce que vous attendez d’eux.
Le but : éviter la perte de temps à répéter ou rattraper des erreurs. Vous avez une idée sur la manière dont vous voulez que certaines choses soient faites. Des indispensables. Des points de passage obligatoires. Et bien dites-les. Formalisez donc des bases de travail communes.
Et n’oubliez pas de les expliquer : pourquoi vous voulez ceci de cette manière. Encore mieux : travaillez-y avec les personnes concernées. Elles connaissent la technique et seront plus enclines à adopter des méthodes de travail auxquelles elles ont participées.
Le but : éviter les quiproquos et la déresponsabilisation.
Vous avez établi des méthodes de travail, maintenant il faut que chacun puisse se positionner, savoir ce qu’il a à faire, son niveau d’autonomie et de responsabilité.
Comprenez bien qu’être dirigeant ne veut pas dire tout diriger. C’est impossible et pas franchement dans la ligne du zen. Vous devez donc déléguer et donner un niveau d’autonomie à vos équipes pour que ça fonctionne sans vous!
“L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs” (J.F Kennedy)
Le but : éviter le désengagement, la perte de temps.
Avoir les moyens de faire son job correctement semble dit comme ça juste normal. Pourtant c’est souvent les remontées que font les collaborateurs : le manque de moyens. Rien de sophistiqué, vous n’êtes pas obligé de courir après la dernière super application à la mode. Faites avec le niveau et les habitudes de votre entreprise et de vos salariés. Avoir un ordinateur qui fonctionne avec le bon débit, un accès à distance pour le télétravail par exemple.
Donner les moyens passe aussi par la formation de vos salariés pour le maintien et le développement de leurs compétences. Vous pouvez aussi développez le retour d’expérience, très enrichissant. Ou encore, mettre en place des sensibilisations, des mentoras internes. Bref, tout ce qui vous permet d’avoir des équipes au top de l’efficacité et d’atteindre les objectifs que vous avez fixés.
Vous voilà plus détendu? Bien, vous pouvez vous concentrer sur ce qui est indispensable à toute entreprise : les clients.